LA MORTE
 

 


LA MORTE
renommée: ALPE-DU-GRAND-SERRE
 

Isère (38) - Rhône-Alpes - France
Altitude 1367 à 2184 m. - 160 habitants - Paris 620 km.              
 
A 45 mn de Grenoble, aux Portes de l'Oisans, la station de l'Alpe du Grand Serre est perchée au sommet d'un col entre la vallée de la Romanche et la vallée de la Roizonne. Située à 1370m d'altitude elle est encadrée par le massif du Taillefer et la montagne du Grand Serre.
 

 

 

Appellation : de « La Morte » a « l’Alpe du grand Serre ».

 

La station touristique de l’Alpe du Grand Serre est implantée sur la commune de La Morte dont le nom fait encore légende en Isère

Les habitants de la Morte " les mortillons" sont appellés en patois "Lou Mortillouns"

Si l’on s’en réfère aux érudits, « La Morte », serait d’origine préceltique, « mor-murr »

Signifiant butte rocheuse. Le suffixe latin « ta » étant ensuite ajouté, le nom évolua au XIIIème siècle en « Mortua », puis au XIVème en Mons de Morta.
Il existe d'autresexplications, celle-ci semble sérieuse.

 

Mais, cette appellation sinistre, on s’en doute, a encouragé les imaginations fécondes et a donné lieu à de nombreuses interprétations et légendes qui ont traversé les époques pour entrer dans le patrimoine de la station.

En 1939, un hôtelier de La Morte , propose de nommer le lieu d’une façon plus adaptée à la nouvelle activité touristique du ski et en suivant la mode, nomme la station naissante « l’Alpe du Grand Serre ».

 

 

 

 

Légende de La Morte :

La malédiction de Saint-Hugues.

Au XIIème siècle, Saint-Hugues, évêque de Grenoble, met en estive trois de ses mules dans las montagnes de La Morte. Le jeune berger avide de découvrir la montagne alentour mène les animaux toujours plus loin, jusque sur les pâturages réservés aux villageois. Un jour, malgré les menaces des Mortillons, les mules ont mangé les salades et les plants de blettes d’un potager.

Les villageois entrent en querelle et la majorité décide de se débarrasser des trois mules de l’évêque en les précipitant dans le vide, au dessus du lieu-dit La Maladray sous les yeux épouvantés du petit berger.

Apprenant la nouvelle, Saint-Hugues, écoeuré par de telles cruautés, punit les habitants du village en leur lançant une malédiction.

 

C’est alors que par une accablante matinée du mois d’août, alors que le soleil inonde déjà la prairie, une brume descend sur le village. Elle laissera place progressivement à un épais brouillard. Les jours et les mois passent. Les Mortillons ne peuvent aller aux champs, les récoltes pourrissent sur place. La malédiction ne peut être levée et les villageois doivent abandonner leur village au brouillard qui s’installe pour sept longues années.

 

 

 

 

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